Mémoire du Master 2 que j’ai présenté à la fois pour mon master Anthropologie de Bordeaux II et le master Bande Dessinée d’Angoulême. Suivre les deux cursus en même temps était très intéressant et enrichissant, par l’apport de diverses pans de la culture et réflexions menés par des angles différents.
Note : 16,5/20 à Bordeaux et 17/20 à Angoulême.
Introduction :
C’est bien connu : un artiste travaille en solitaire, il a un talent inné et il crée selon son inspiration. Dans mon mémoire de Master 1, j’ai tenté de déconstruire ces idées préconçues, et je détaillais comment la création n’avait rien d’inné et qu’elle résultait plus d’une démarche aléatoire alternant les doutes et les prises de risques. Dans ce présent mémoire, je vais m’attacher à observer et décrire comment la création ne semble pas non plus se vivre uniquement en solitaire. Comment l’influence de l’autre, dans un sens large, intervient dans le processus de création d’une bande dessinée ? Comment, même pour un auteur dit «complet» (élaborant seul toutes les étapes de la création d’un album), on peut voir s’organiser ce que Becker définit comme un «monde de l’art» ? Car de la motivation de créer un récit en bande dessinée, à l’impression finale du livre, l’auteur n’est jamais seul, et la création semble être un équilibre à trouver entre les moments de travail personnel, et une collaboration à de multiples niveaux. Observons ce travail de création dans la ville d’Angoulême, avec de nombreux auteurs, débutants ou confirmés.
Il est disponible en téléchargement ici ou en cliquant sur l’image.
>> PDF de 119 pages, 7 mo <<