Mémoire Master 2 : Le processus créatif, un regard anthropologique (2/2)

Mémoire du Master 2 que j’ai présenté à la fois pour mon master Anthropologie de Bordeaux II et le master Bande Dessinée d’Angoulême. Suivre les deux cursus en même temps était très intéressant et enrichissant, par l’apport de diverses pans de la culture et réflexions menés par des angles différents.
Note : 16,5/20 à Bordeaux et 17/20 à Angoulême. 

Introduction :
C’est bien connu : un artiste travaille en solitaire, il a un talent inné et il crée selon son inspiration. Dans mon mémoire de Master 1, j’ai tenté de déconstruire ces idées préconçues, et je détaillais comment la création n’avait rien d’inné et qu’elle résultait plus d’une démarche aléatoire alternant les doutes et les prises de risques. Dans ce présent mémoire, je vais m’attacher à observer et décrire comment la création ne semble pas non plus se vivre uniquement en solitaire. Comment l’influence de l’autre, dans un sens large, intervient dans le processus de création d’une bande dessinée ? Comment, même pour un auteur dit «complet» (élaborant seul toutes les étapes de la création d’un album), on peut voir s’organiser ce que Becker définit comme un «monde de l’art» ? Car de la motivation de créer un récit en bande dessinée, à l’impression finale du livre, l’auteur n’est jamais seul, et la création semble être un équilibre à trouver entre les moments de travail personnel, et une collaboration à de multiples niveaux. Observons ce travail de création dans la ville d’Angoulême, avec de nombreux auteurs, débutants ou confirmés.

Il est disponible en téléchargement ici ou en cliquant sur l’image.
>> PDF de 119 pages, 7 mo <<

 

Mémoire de Master 1 : une anthropologie du processus créatif (partie 1)


LE PROCESSUS CRÉATIF, UN REGARD ANTHROPOLOGIQUE.

Une approche du geste créateur dans l’intimité d’auteurs de Bande Dessinée.

Pour un auteur de bande dessinée dit «complet» c’est-à-dire effectuant seul toutes les étapes de réalisation d’une œuvre de bande dessinée, qu’est-ce que créer un récit en image ? Comment s’élabore son travail ? Via une exploration intime de ce processus créatif particulier, nous verrons comment les personnalités graphiques et narratives des auteurs s’accordent avec le formalisme incontournable du média, comment ils s’enrichissent mutuellement. À travers les différentes phases de création d’une œuvre de bande dessinée, nous chercherons à saisir les processus intimes à l’œuvre dans le geste créateur.

L’idée est de montrer que l’acte de création n’a finalement que peu à voir avec des moyens plastiques formels, des codes graphiques maitrisés, un goût esthétiques déterminé, un « talent », un « don » en dessin par exemple. Il a plus à voir avec une démarche, un cheminement, un esprit de découverte permanent, d’innovation, de doutes et de certitudes qui s’enrichissent, s’interpellent. L’incertain est le cœur de la démarche (Pierre-Michel Menger, 2009), le doute est à la fois un problème éprouvant, mais aussi le moteur, comme un défi à surmonter, un jeu contre soi-même.

Ce mémoire a été présenté à la fois pour mon Master 1 Anthropologie à l’université Victor Ségalen de Bordeaux 2, et dans une version plus courte, pour mon Master 1 Bande Dessinée à L’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême. Il a obtenu 15,25/20 à Bordeaux, et 16/20 à Angoulême. Il n’est qu’une première partie d’un travail plus global que je continuerais l’année prochaine en Master 2, toujours à cheval sur les 2 disciplines, Bande Dessinée et Nouvelles Narrativités, et Anthropologie.

Il est téléchargeable ici (100 pages, environ 14 mo).

 

 

 

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