Je me suis « tiens, je vais faire quelques planches de BD pour résumer chaque ouvrage lu pour la fac d’anthropologie ». Alors j’ai tenté ça, j’espère que c’est lisible et pas chiant. Le bouquin est plutôt intéressant, bien qu’il brasse des idées qui ne sont plus si « fascinantes », puisque ça fait 50 ans qu’on les manipule maintenant. Résumé du bouquin là et là
J’avais participé au concours de visuel pour illustrer la campagne du service civique Européen mis en place par Martin Hirsh. J’avais fait ça assez rapidement, et j’avais gagné 800 euros remis en mains propres par Martin Hirsh et Emmanuel Guibert, s’il-vous-plaît… (en bon d’achats dans un magasin d’art, c’était un peu dommage mais on va pas cracher dessus).
Depuis septembre, j’ai un petit poste de prof d’arts appliqués dans un lycée professionnel sur Bordeaux. Je l’ai eu complètement par hasard (et sans aucune formation bien entendu…), aussi il m’est parfois surprenant de me trouver plongée en milieu adolescent (en tant que personne chargée de cours). Il faut préciser que ces élèves ne sont pas du tout dans un cursus artistique, et vont en cours par obligation ^^… Voici donc quelques extraits de moments (vécus) m’ayant semblé intéressants.
Ces 3 planches seront normalement dans le prochain « Épisode« , une revue internationale de bande dessinée crée par mes amis Lisa et Clément.
LE PROCESSUS CRÉATIF, UN REGARD ANTHROPOLOGIQUE.
Une approche du geste créateur dans l’intimité d’auteurs de Bande Dessinée.
Pour un auteur de bande dessinée dit «complet» c’est-à-dire effectuant seul toutes les étapes de réalisation d’une œuvre de bande dessinée, qu’est-ce que créer un récit en image ? Comment s’élabore son travail ? Via une exploration intime de ce processus créatif particulier, nous verrons comment les personnalités graphiques et narratives des auteurs s’accordent avec le formalisme incontournable du média, comment ils s’enrichissent mutuellement. À travers les différentes phases de création d’une œuvre de bande dessinée, nous chercherons à saisir les processus intimes à l’œuvre dans le geste créateur.
L’idée est de montrer que l’acte de création n’a finalement que peu à voir avec des moyens plastiques formels, des codes graphiques maitrisés, un goût esthétiques déterminé, un « talent », un « don » en dessin par exemple. Il a plus à voir avec une démarche, un cheminement, un esprit de découverte permanent, d’innovation, de doutes et de certitudes qui s’enrichissent, s’interpellent. L’incertain est le cœur de la démarche (Pierre-Michel Menger, 2009), le doute est à la fois un problème éprouvant, mais aussi le moteur, comme un défi à surmonter, un jeu contre soi-même.
Ce mémoire a été présenté à la fois pour mon Master 1 Anthropologie à l’université Victor Ségalen de Bordeaux 2, et dans une version plus courte, pour mon Master 1 Bande Dessinée à L’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême. Il a obtenu 15,25/20 à Bordeaux, et 16/20 à Angoulême. Il n’est qu’une première partie d’un travail plus global que je continuerais l’année prochaine en Master 2, toujours à cheval sur les 2 disciplines, Bande Dessinée et Nouvelles Narrativités, et Anthropologie.
Il est téléchargeable ici (100 pages, environ 14 mo).
Voici un petit livret cadeau réalisé pour un de mes prof d’anthropo de bordeaux qui s’en va en Afrique pour quelques temps. Imaginé avec 2 amis de ma classe, et réalisé concrètement en 3/4 jours en solo. Impression sur un livret d’environ 15 par 15 cm, papier canson, cousu main.
Cette semaine, Stefano Ricci était invité à l’Eesi d’Angoulême pour un workshop. Il nous a lancé sur un thème, on a fait des planches, et on a réuni tout ça pour faire un livre qu’on a imprimé et relié. Ceux qui connaissent l’eesi, peuvent comprendre à quel point c’est incroyable qu’un type se pointe et que 13 étudiants fasse un bouquin de 186 page en quelques jours. D’habitude ici, tout prend du temps, et peu de choses aboutissent vraiment ^^ .
Voici donc notre bouquin collectif « Charly Congelé », qui est la suite d’une série de bouquin que Stefano Ricci fait dans les autres écoles d’art d’Europe où il est intervenant. Je me suis tapé le montage entier des 186 pages sur indesign en quelques heure avant la fermeture du copy fac (un joli moment de pure adrénaline), ça partait à l’impression immédiatement, et le lendemain, après avoir rédupéré les pti tas de A5, c’était atelier « collage/sérigraphie/pliage/massicotage ». On a fait 40 exemplaires, encollés à la main, qui ne seront pas diffusés. Le papier principal est légèrement crème, et un papier orange vif sert de page de séparation pour le titre entre chaque histoires. La couverture est sérigraphiée et se rabat sur 2 plaquettes cartonnées blanches pour plus de rigidité pour l’ouvrage. On a même poussé le vice à faire une affiche collective sérigraphiée pliée à l’intérieur.
Il est beau, épais et caresse la pupille, on est fiers 🙂
L’affiche à l’intérieur : on a été 13 à foutre un chaotique bordel la dedans, que stefano a tenté d’unifié avec le visage classe au milieu (toutes les nuances de la craie grasse noire on été supprimée à la sérigraphie, l’original était une tuerie !). Bon, c’est sûr que la compo générale vaut -4000 en graphisme, mais c’était un pur défouloir après cette semaine intense.
Et voici ma contribution : Quelques planches faites un peu trop rapidement, sur un souvenir remanié d’un treck en bolivie.
Cette semaine, il y a eu les rayons de soleil Matteo Stefannelli et Fabbio Gadducci qui sont venu nous voir pendant 3 jours à l’EESI, pour nous parler de la Bande Dessinée italienne, et je vous invite à suivre le blog qu’il (mateo) vient de mettre en place avec un compte rendu du festival de cette année, et de superbe éloges de nos boulots pour le master BD. http://fumettologicamente.wordpress.com/
C’est bien sûr en italien, mais les traducteurs en ligne font pas trop mal leur boulot dans l’ensemble.
Matteo est Docteur de Recherche en Histoire et formes de la représentation et de la réception des médias, et Fabbio est enseignant chercheur dans l’informatique du l’université de Pise. Ils sont de ceux qui provoquent des choses dans le monde de la BD en italie. Leur ouvrage hyper classe consacré à Antonio Rubino, le maestro de la bande dessinée italienne est tout récent, disponible chez Actes Sud l’An 2.
Vraiment merci à eux pour leur passage.
Un électrochoc pour ce blog, qui a été bien mis de coté.. Voici ma participation aux 24h de la BD, avec un non respect totalement volontaire et prémédité de la contrainte, qui était « l’histoire doit être muette et mettre en scène des pirates ». Bon, au final, je ne dessine que des gens qui dessinent des histoire muettes de pirates, je suis un peu dans le thème, non ?
Pas mal de projets en cours, notamment écrire un mémoire sur une tentative d’approche anthropologique de la créativité en Bande Dessinée pour la fin de l’année… Et essayer de l’agrémenter de planches dans ce genre, mais mieux réfléchies…
des trucs qui trainent dans les carnets depuis un bail. C’était une année chargée en allez-retour bordeaux/angoulême dès 5h du mat’, et de notion de sciences sociales à explorer. Du coup rien de très fini niveau dessin, comme d’hab, mais j’aimerais refonder ce blog, et essayer de faire des histoires plus complexes que des bouts de crobards dans un coin. On verra à la rentrée si je tiens mes bonnes résolutions. 🙂
(félicitation à David qui vient d’être popa !)
festival BD
Noirmoutier
FAC : conférences, 24h du savoir, et croquis en cours… :
ouala…bon, bin moi du coup je me barre un mois à athènes, bon été à tous !
Affiche faite pour ma fac, si vous êtes sur bordeaux et que ça vous intéresse, n’hésitez pas à aller à l’université victor ségalen, place victoire.
